Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’EUROPE EN 1848
OU
CONSIDÉRATIONS
SUR
L’ORGANISATION DU TRAVAIL
LE COMMUNISME
ET
LE CHRISTIANISME.
I.
Véritable état de la question.
« Il faut organiser le travail… Ce qu’il y a de plus pressant, c’est d’organiser le travail… Il n’y a pas un instant à perdre… Toute heure de retard peut devenir fatale : la tranquillité, la fortune, l’anarchie, la guerre civile, la misère, le salut ou la ruine de la République sont au bout de cette question. »
Voilà ce que chacun s’est mis à dire, depuis quatre mois, à la tribune de l’Assemblée nationale, dans les salons, dans les ateliers, dans les clubs, dans les comptoirs, sur les places publiques, à Paris et dans les départements.
En termes plus ou moins explicites, la même question vient à l’ordre du jour dans l’Europe en-