nomique générale, qu’il vient de se former en Allemagne une Société astronomique universelle, et en France une Association pour l’avancement de l’astronomie et de la météorologie, qui n’ont pas évidemment d’autre but.
Une traduction anglaise du Theoria motus a été faite en Amérique (1857) par le commander Charles Henry Davis, surintendant du Nautical Almanach. Cette traduction, publiée d’après l’ordre du ministre de la marine américaine, a été magnifiquement éditée aux frais du Nautical Almanach et de l’Institution Smithsonienne.
Si la traduction française n’offre pas autant de luxe typographique, j’ai du moins fait tout mon possible pour que, sous les autres rapports, elle ne laissât pas plus à désirer, et aussi pour que l’œuvre de l’illustre Gauss fût, autant que possible, conservée intacte, même dans sa forme. Tous les errata signalés par les Astronomische Nachrichten, la Correspondance Astronomique du baron de Zach, le Journal de Gould,… etc., ont été corrigés ; s’il s’est glissé d’autres erreurs, j’ai l’espoir qu’elles seront en petit nombre.
J’ai cru utile de faire suivre ma traduction de plusieurs notes, dont quelques-unes s’adressent principalement aux lecteurs qui n’aiment pas à rencontrer dans un texte scientifique les phrases : Il est facile de voir, on trouve sans difficulté ; enfin j’ai terminé ces notes par l’exposition de la méthode d’Olbers, suivie d’un exemple numérique. Cette méthode, qui permet d’obtenir rapidement et d’une manière suffisamment exacte l’orbite parabolique d’une comète, peut servir de premier essai à ceux qui veulent s’exercer au calcul des orbites.
Je ne crois pas inutile de rappeler aux jeunes astronomes