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Page:Gauss - Théorie du mouvement des corps célestes, traduction Dubois, 1864.djvu/194

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DÉTERMINATION DE L’ORBITE D’APRÈS TROIS OBSERVATIONS COMPLÈTES.

compte des perturbations que les autres planètes produisent dans le mouvement. Nous indiquerons brièvement, dans la quatrième section, de quelle manière on peut en tenir compte, en tant, il est vrai, que cette question paraîtra se rattacher à notre plan.

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Avant d’entreprendre la détermination d’une orbite quelconque à l’aide d’observations géocentriques, celles-ci devront subir quelques corrections relatives à la nutation, la précession, la parallaxe et l’aberration, si toutefois une grande précision est demandée ; dans un calcul approché, il sera en effet permis de négliger ce3 petites quantités.

Les observations des planètes et des comètes sont habituellement effectuées par les ascensions droites et les déclinaisons apparentes, c’est-à-dire rapportées à la position apparente de l’équateur. Puisque cette position est variable à cause de la précession et de la nutation, et par suite différente pour les différentes observations, il conviendra avant tout, d’introduire quelque plan fixe à la place du plan variable ; dans ce but, on pourra employer, ou l’équateur à sa position moyenne pour une époque déterminée, ou l’écliptique. On a coutume, le plus souvent, de choisir ce dernier plan, mais le premier se recommande par des avantages particuliers qui ne doivent pas être dédaignés.

Toutes les fois donc qu’il a plu de choisir le plan de l’équateur, les observations doivent d’abord être purgées de la nutation, et, après cela, la précession étant appliquée, elles devront être réduites à une époque quelconque arbitraire ; cette opération s’accorde entièrement avec celle par laquelle, de la position observée d’une étoile fixe on passe à la position moyenne pour une époque donnée, et par conséquent ne demande aucune explication. Mais, si l’on est convenu d’adopter le plan de l’écliptique, une double méthode se présentera, à savoir : des ascensions droites et déclinaisons corrigées de la nutation et de la précession, on pourra déduire les longitudes et latitudes au moyen de l’obliquité moyenne, d’où seront obtenues les longitudes rapportées à l’équinoxe moyen ; ou, plus facilement, d’après les ascensions droites et les déclinaisons apparentes seront calculées les longitudes et latitudes que l’on corrigera ensuite de la nutation et de la précession.