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Page:Gauss - Théorie du mouvement des corps célestes, traduction Dubois, 1864.djvu/8

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PRÉFACE DU TRADUCTEUR.
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En faisant paraître une traduction française du « THEORIA MOTUS » de l’illustre GAUSS, mon but a été de mettre à la portée d’un plus grand nombre un ouvrage célèbre à juste titre, et qui renferme des méthodes à l’aide desquelles la plupart des astronomes déterminent, encore aujourd’hui, les orbites des planètes et des comètes récemment découvertes.

Bien que la solution de ce problème, depuis l’apparition du Theoria motus, ait été présentée par plusieurs géomètres, parmi lesquels il faut citer Burckhardt, Laplace, Legendre, Lagrange, Binet, etc., les méthodes de Gauss sont encore celles le plus en usage. Je dois pourtant rappeler que M. Yvon Villarceau, en s’appuyant sur la méthode de Laplace, c’est-à-dire sur une méthode d’approximation fondée sur l’emploi des développements en séries, a traité ce sujet, au point de vue didactique, d’une manière très-complète, dans les « Annales de Conservatoire impérial, » tome III.

Quelques personnes penseront peut-être que ceux qui ont assez d’instruction mathématique pour comprendre les formules de Gauss doivent aussi savoir suffisamment la langue