Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène X
Les Mêmes, L’ENFANT, avec ses femmes et ses gardes.
L’ENFANT, court vers sa mère et ploie le genou.
Me voici, mère !…
L’IMPÉRATRICE
Ah !… toi !… (Elle le relève et l’entoure d’un de ses bras.) Maintenant j’ai la force d’entendre… Parlez !
PORTE-FLÈCHE
Divine souveraine, deux espions tartares se sont introduits dans le palais avec le monstrueux dessein d’enlever notre jeune empereur. Comme des tigres aux aguets, ils s’étaient cachés dans les buissons. Ils en sont sortis, à r improviste, et ont osé porter la main sur la personne sacrée de votre fils.
L’ENFANT
Mère ! ils m’ont jeté un voile sur la tête, en me serrant la gorge…
L’IMPÉRATRICE
Oh !…