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L’EMPEREUR, ployant le genou devant elle
comme le jour du sacre.
Ô souveraine, ô guerrière ! Puissent, un jour, s’éclaircir pour vous les destins noirs !
Il se relève.
L’IMPÉRATRICE, tremblante.
Ah ! laissons les formules vaines ! Les minutes nous sont avarement comptées… Bas les masques, et parlons vite : qui êtes-vous ? Un Tartare, hélas ! n’est-ce pas ?… Sans cela, vous n’auriez pu franchir leur cercle de fer… Un Tartare, dites ?
L’EMPEREUR
Oui !
L’IMPÉRATRICE
Un espion, alors, quand vous vîntes le jour du sacre ? Rien qu’un espion, hélas !
L’EMPEREUR
Non ! Un qui jouait sa vie, ce jour-là, comme à présent, pour sauver la vôtre.
L’IMPÉRATRICE
Ah ! ma vie n’importe plus, et le droit de la sauver n’appartient à personne… Auprès de