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LE COURRIER, de même.
Que le ciel vous exauce pour le bonheur du peuple !…
LE GÉNÉRAL TARTARE. Il ouvre la lettre. À part, après l’avoir lue.
Voilà qui sauve bien des existences, sans compter la mienne… (À la foule.) Ordre de l’Empereur, écoutez tous : « Telle est mon expresse volonté ; je fais grâce de la vie, sans condition, à tous les captifs de la guerre, chefs et soldats, et je leur accorde la liberté entière. Respectez ceci. »
Il montre le sceau de l’Empire.
LA FOULE
Dix mille années ! Dix mille années à notre Empereur !
On commence à détacher les prisonniers.
LE GÉNÉRAL TARTARE, à la foule.
Écoutez encore. L’ordre devait arriver à temps pour sauver tous les condamnés. Des obstacles, semés sur la route du messager, sont la cause d’irréparables malheurs dont le maître, mal obéi, n’est pas responsable.