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Scène VIII

Les Mêmes, Un Officier.
L’EMPEREUR. Il frappe un coup léger sur le gong, un officier paraît. À l’officier.

Doublez les gardes aux portes ! Et la mort immédiate à qui, pour n’importe quelle raison, oserait entrer avant que j’aie frappé de nouveau sur ce gong, frappé TROIS COUPS. C’est compris ? Allez ! (Mouvement de l’officier pour sortir.) Attendez ! (Montrant les brûle-parfums sur les marches du trône.) De l’encens, des baguettes, vite, rallumez !… Je veux des parfums dans l’air. (L’homme allume en hâte des faisceaux de baguettes et la fumée monte.) Bien. Sortez !

L’homme sort à reculons et presque prosterné.

Scène IX

L’EMPEREUR, à l’Impératrice, appuyée aux rampes des escaliers du trône.

Hélas ! je lis dans vos yeux la résolution obstinée… Vous allez mourir, je le sais… Je parlerai