Page:Gautier - Œuvres de Théophile Gautier, tome 1.djvu/436

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE PIED DE MOMIE



Jétais entré par désœuvrement chez un de ces marchands de curiosités dits marchands de bric-à-brac dans l’argot parisien, si parfaitement inintelligible pour le reste de la France.

Vous avez sans doute jeté l’œil, à travers le carreau, dans quelques-unes de ces boutiques devenues si nombreuses depuis qu’il est de mode d’acheter des meubles anciens, et que le moindre agent de change se croit obligé d’avoir sa chambre moyen âge.

C’est quelque chose qui tient à la fois de la boutique du ferrailleur, du magasin du tapis-