CONCOURS POUR LE GRAND PRIX
D'ARCHITECTURE
Les envois de Rome ont, cette année, peu d’importance et laissent à penser que l’école est plus occupée d’étudier que de produire ; mais ne serait-il pas convenable que le public fût mis dans la confidence de ces études, et les élèves ne devraient-ils pas, à la fin de chaque année, fournir un certain résultat qui mît à même de juger de leur travail et de leurs progrès ? Il ne s’agirait pas d’envoyer à Paris des tableaux ou des ouvrages de nature à figurer dans une exposition, car nous ne trouvons aucune nécessité à exiger des pensionnaires de Rome des ouvrages faits pour la montre, et qui souvent les dérangeraient d’études plus sérieuses ; mais comme, en définitive, ils ne sont pas supposés passer à Rome leur vie en pleine oisiveté, on pourrait, ce