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LA TUNIQUE MERVEILLEUSE.

pouvait-on s’imaginer, vraiment, qu’il s’entêterait à ne pas manger ! »

Tout chagrin, il se rendit sur l’heure à la maison de son oncle, et, en sa qualité d’héritier unique, se fit ouvrir les caves. Comme il le prévoyait, elles étaient encombrées de sacs d’or et d’argent.

San-Ko-Tcheou eut des funérailles somptueuses qui auraient tiré des larmes à ses yeux défunts, s’il lui avait été donné d’en connaître le prix. Cœur-de-Rubis avait tenu à se conduire en parent affectueux et en héritier reconnaissant. Mais, ses larmes essuyées, il retourna à sa bien-aimée Fleur-de-Roseau, à son bonheur, maintenant complété par la fortune.

Koo-Li entra au service des jeunes époux ; il engraissa tellement qu’au bout d’une année, ses yeux obliques, jadis si grands, n’apparaissaient plus dans son visage que comme deux traits de pinceau.