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CRIME JAPONAIS
L’absurde dévouement de la paysanne Sougni n’a rien de rare. On n’en finirait pas de citer toutes les femmes japonaises qui se sont illustrées en donnant leur vie pour les motifs les plus étranges, en vue de points d’honneur insaisissables pour nous.
Il est presque classique, par exemple, de se pendre à la porte d’un magistrat qui a rendu un jugement inique et détient en prison quelque proche, pour le forcer à reviser le procès. Le matin, en sortant de chez lui, il se heurte au cadavre encore