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Page:Gautier - Khou-n-Atonou (Fragments d'un papyrus), 1898.djvu/300

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TOKIO

de lune », les « réveillons lunaires » pendant les belles nuits d’été. Les ex-voto, dans cette pagode, sont de vieux pinceaux hors d’usage, qui ont tracé des vers charmants ou des pensées sublimes. Quelques-uns sont des reliques de personnages très illustres. Il y en a un de Hito-Marou, le Victor Hugo de là-bas, un de la belle Mourasaki, cette femme géniale qui écrivit de si beaux romans ; il y en a de Komati, la poétesse, de Nari-Hira, le don Juan poète, et de beaucoup d’autres dont les noms ne vous diraient rien.

Derrière la pagode d’Asakusa s’élève le théâtre d’Itimouraza, où l’on joue le drame et la comédie. Il y a d’autres théâtres à Tokio : Sento-Miza, près de Shinbassi, Storéza, Nakasimasa, où l’on admire passionnément Dandjouro, Narikoma, Sa-