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LES BAYADÈRES.

apercevoir aucun signe de fatigue, leur sein ne donne pas un battement de plus, leur front n’est pas trempé de la plus légère moiteur. Ces corps de bronze, mis en mouvement par des nerfs d’acier, sont comme les chevaux de bonne race, qui ne suent jamais.

Après la danse des colombes, la troupe se retira en laissant derrière elle un doux parfum d’ambre et de sandal. Les portes se refermèrent, et de la pagode de Pondichéry nous retombâmes à Paris, allée des Veuves[1].

  1. Cette étude est extraite de Caprices et Zigzags, 1 vol. in-12, Hachette et Cie, éditeurs.