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Page:Gautier - La Chanson de Roland - 1.djvu/389

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Roland, portant le corps d’Olivier, est revenu vers l’Archevêque.
Il a déposé tous les autres Pairs, en rang, aux genoux de Turpin.
L’Archevêque ne peut se tenir d’en pleurer ;
Il élève sa main, il leur donne sa bénédiction :
« Que Dieu le glorieux ait toutes vos âmes !
« Qu’en Paradis il les mette en saintes fleurs !
« Ma propre mort me rend trop angoisseux :
« Plus ne verrai le grand empereur. »

(Vers 2191-2198.)