présent a beaucoup embarrassé nos pères, qui tenaient à le bien distinguer du présent de l’indicatif. Ainsi, pour la seule 3e p. du subjonctif de duner, nous avons, dans notre Chanson, cinq ou six formes différentes : dunne (18) ; dunget (2016) ; duinset (2938) ; dunt (859) ; duinst (1898) ; doinst, etc. ═ Lire plutôt laisserat.
Vers 860. — Tuchant. O. V. la note du vers 611.
Vers 865. — Champ. O. Lisez camp. V. la note du vers 555.
Vers 866. — Feu. O. V. la note du vers 76. ═ Le colp. O. Pour le cas sujet, il faut li colps.
Vers 868. — Guarant. O. V. la note du vers 611.
Vers 872. — Avrez. Mu. Nous avons supprimé mais, qui rompt très-inutilement la mesure du vers.
Vers 873. — Marsilie. O. Pour le cas sujet, il faut Marsilies.
Vers 874. — Marsilies. O. Pour le cas régime, il faut Marsilie. ═ Poign. O. V. la note du vers 415.
Vers 877. — Eslisez mei XI de voz baruns... « Puis, il choisit douze de ses hommes, les meilleurs qu’il eut, pour les opposer aux douze Pairs. Le premier était Adelrot, le fils de sa sœur ; le second, Falsaron, son frère ; le troisième, Corsablin ; le quatrième, le comte Turgis ; le cinquième, Eskravit ; le sixième, Estorgant ; le septième, Estormatus ; le huitième, le comte Margaris ; le neuvième, Germiblas ; le dixième, Blankandin ; le onzième, Timodes ; le douzième, Langelif, qui était l’oncle du roi Marsile. » (Keiser Karl Magnus’s Kronike. Ces noms sont un peu différents dans la Karlamagnus Saga).
Vers 879. — Premerein. O. Premereins, à cause du cas sujet. ═ Falsaron. O. V. la note du vers 30. ═ Au v. 880, lire plutôt iert.
Vers 881. — Vos.
Vers 883. — Host. O. V. la note du vers 739.
Vers 885. — Corsalis. O. Ce roi est nommé Corsablix : au v. 1235 — M. Müller rapproche de Corsablis, le Corsabrins de Venise (IV et VII), le Corsablis et le Corsabrins de Paris, le Cursabile du Ruolandes Liet, le Kursabiles et le Kursabels du Stricker. — Cette laisse lxxi de notre poëme est omise dans Versailles ; mais Venise (VII) comble cette lacune : « Rois Corsabrins juint de l’autre part ; — Ba[r]barins est e de mout male part. — Por nulle rien n’en pout amer cohart. — E dit au Roi : « Porquoi avez regart ? — Je sui le tierz ; or esli[s]ez le quart. » — Après parla Malpin de Mont-Brigart : — Plus cort à pié que lion ne lipart. — Cil a parlé à loi de fel musart : — « En Rencesvals metrai mon estendart. — Se truis Rollant qi a la cors jalant (sic pour gaillart), — Je l’ocirai à mon tranchant fausart. — Des XII pers ferai grant essart. »
Vers 889. — Poignant. O. Lire puignant. V. la note du vers 415. ═