un s final, lequel n’a rien d’étymologique : unches, alques, etc., 21, 86, 94, 96. ═ Distinction entre issi et ici, 22, 23 ; — entre cum et cume, 16. ═ Si venant de sic, 95, etc.
AIMERI DE NARBONNE. Résumé de cette Chanson qui appartient au premier tiers du xiiie siècle, 270.
AIX-LA-CHAPELLE. Description du palais de Charlemagne à « sa chapelle d’Aix », d’après les seuls textes poétiques, 22. ═ Importance de ce nom dans un poëme : il désigne des Chansons plus anciennes que celles où Laon d’abord, puis Saint-Denis sont considérés comme le séjour des rois de France, lv et suiv.
ALEXANDRINS. Vers de douze syllabes. On trouve dans les Remaniements des couplets entiers en alexandrins, ciii. ═ Comparaison entre une laisse en alexandrins et le couplet correspondant en décasyllabes, ciii, civ. ═ Dans le texte même de la Bodléienne on trouve çà et là quelques dodécasyllabes, 95, 137, 195, etc.
ALFONSE X, roi de Castille et de Léon (1252-1284). Comment, dans la Cronica general, il écrit un Roncevaux à l’honneur de l’Espagne, cxlii. V. aussi Cronica general.
ALISCANS. Poëme qui ne nous est parvenu que sous une forme de la fin du xiie siècle, xxiii.
ALLEMAGNE. Comment la littérature française a précédé la littérature allemande, et comme quoi la légende de Roland a eu notamment, de l’autre côté du Rhin, une influence considérable, cxx. ═ Trois œuvres capitales attestent cette influence : 1° Le Ruolandes Liet, œuvre du curé Conrad, écrite vers le milieu du xiie siècle et qui est un calque de notre Roland, cxxi, cxxii ; 2° le Karl du Stricker (1230), cxxii, cxxiii ; 3° le Karl Meinet, compilation du commencement du xive siècle, cxxiii. ═ Étude sur les statues de Roland dans la basse Saxe ou Rolandssaülen : bibliographie et résumé de la question, cxxiii. ═ La légende de Roland en Allemagne depuis la fin du moyen âge jusqu’à nos jours, cxxv.
ALMACE, épée de Turpin, 169.
ALTABISCAR (Chant d’). Œuvre d’un faussaire, clxxi, clxxii.
ALVES. Ce sont les côtés de la selle, bien distincts des arçons, 148.
AMI. De l’Ami considéré comme un des types qui se rencontrent dans les Épopées primitives, xi.
AMIS ET AMILES. Résumé de ce poëme du xiie siècle, 272.
ANGLETERRE. La légende de Roland en Angleterre. Le Roland en vers anglais du xiiie siècle. Fragments publiés par Fr. Michel (1re édit. du Roland, pp. 279-284), cxxix-cxxx. ═ The Lyf of Charles the Great (1485) n’est pas, comme on l’a cru, une œuvre originale due au fameux Caxton : ce n’est que la traduction de notre Conqueste du grant Charlemaigne des Espaignes, cxxx.
ANALES IMPERII BRUNSVICENCES de Leibnitz. Leur valeur critique au point de vue de notre légende, cliv. V. Leibnitz.
ANNALES PETAVIANI. Citation du passage de ces Annales qui se rapporte à Roncevaux, xix.
ANSEÏS DE CARTHAGE. Résumé de ce poëme du xiiie siècle, 265. ═ L’auteur fait mourir Marsile longtemps après Roncevaux, en France, à la cour de Charlemagne, à la suite d’un refus obstiné du baptême, 12.
ANSEÏS LE JEUNE ou ANSEÏS DE CARTHAGE. Notice, 53.
ANSEÏS LE VIEUX. L’un des douze Pairs ; notice, 53.
AOI. Exposé des différentes opinions sur le sens de ces trois lettres : Fr. Michel, Alexandre de Saint-Albin, Génin, Lehugeur, G. Paris, lviii-lx.
ARCHÉOLOGIE. v. les mots Armures, Vérone, Chartres, etc.
ARÇONS. Définition et étymologies, 133.
ARÉTIN (l’). Son Orlandino (s. d.), cxxxvii.
ARIOSTE (l’). Son Orlando furioso (1516). Critique et longue citation de ce poëme, cxxxvii-cxxxviii.
ARLES. Prise légendaire d’Arles, d’après la Kaisercronik, 273.
ARMOIRIES. Leur origine dans les ornements de l’écu, 124.
ARMURES. Description complète de toutes les armures dont il est question dans le Roland et qui sont contemporaines de l’époque où ce poëme fut écrit. Cette description est accompagnée de neuf dessins d’après les sceaux des Archives nationales, 116-127. A. Armure offensive. 1° L’épée, 116-118 (Cf. 95). 2° La lance et l’espiet, 118-120. 3° Les flèches, dards, etc., 120-121. B. Armure défensive : 1° Le