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Pour tant d’animaux vils, d’idiots et de nains,
Pour tant d’avortements et d’œuvres imparfaites,
Tant de monstres impurs échappés de tes mains ;
Nature, tu nous dois encor bien des poëtes !
Pour tant d’animaux vils, d’idiots et de nains,
Pour tant d’avortements et d’œuvres imparfaites,
Tant de monstres impurs échappés de tes mains ;
Nature, tu nous dois encor bien des poëtes !