Page:Gautier - Le Livre de jade, 1867.djvu/133

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Et pendant que, tenant fièrement ma lance, ma lance dont la pointe claire fait de si souriantes blessures aux vaincus,

Pendant que, ma lance à la main, je te regarde agenouillée près de moi,

Accroche à ma ceinture l’arc souple d’où s’élanceront bientôt mille flèches sifflantes qui, décrivant dans l’air une courbe gracieuse, iront se fixer en frémissant dans la chair sanglante.

Et maintenant tremble et éloigne-toi, car voici le visage terrible que j’offrirai aux ennemis !