— Comment est-il mort ?
— De faim !
— Eh ! grands poussahs ! s’écria Bambou-Noir, pouvait-on s’imaginer, vraiment, qu’il s’entêterait à ne pas manger ?
Tout chagrin, il se rendit sur l’heure à la maison de l’oncle de sa femme, et, en sa qualité d’héritier, se fit ouvrir les caves. Comme il le prévoyait, elles étaient encombrées de sacs d’or et d’argent.
Rouille-des-Bois eut des funérailles somptueuses, qui auraient tiré des larmes à ses yeux défunts, s’il lui avait été donné d’en connaître le prix. Bambou-Noir avait tenu à se conduire en parent affectueux et en héritier reconnaissant. Mais ses larmes essuyées, il retourna à son bonheur, maintenant complété par la fortune.
Cerf-Volant entra au service des jeunes époux ; il engraissa tellement qu’au bout d’une année, ses yeux obliques, jadis si grands, n’apparaissaient plus dans son visage que comme deux traits de pinceau.