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LE RAMIER BLANC
LA VIEILLE FEMME
Allons ! allons ! C’est bien : je suis attendrie ; mais à nous voir ainsi dehors, on dirait vraiment que nous n’avons pas de maison. Voici la mienne : entrons, nous ferons mieux connaissance, et, à ton retour de Pékin, nous choisirons un jour heureux, et un cortège magnifique conduira ta jeune épouse jusqu’au seuil de ta demeure.
(À Siao-Man, à part.)
D’ici là, mon neveu aura soin d’être mort et enterré.
(Après mille cérémonies, Pé-Min-Tchon entre dans la maison.)
LA VIEILLE FEMME, se tournant vers Siao-Man et ôtant ses lunettes.
Eh bien, maîtresse, ai-je tenu parole ?
SIAO-MAN
Ah !… Fan-Sou.
FAN-SOU, un doigt sur les lèvres.
Chut !…
(Elles entrent dans la maison.)