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YU-PÉ-YA JETANT SA LYRE


YU-PÉ-YA JETANT SA LYRE


Le noble Yu-Pé-Ya, le cœur désaccordé, par la mort de son ami, jette sa lyre[1].


« On cite toujours l’amicale générosité de Pao-So.

« Mais qui connaît la Lyre de Pé-Ya ?

« Aujourd’hui, sous les dehors de l’amitié, se cachent des sentiments de démons.

« Je cherche en vain par le monde une tendresse sincère, et, cependant, mon cœur recèle le sentiment qu’elle existe. »

Il y a beaucoup de nuances entre les amis et plusieurs sortes d’amitiés : on nomme Tsé-ki, celle qui

  1. Cette page d’histoire chinoise est traduite du Kin-Kou-Ky-Kwan (Faits remarquables anciens et modernes). Nouveau fond chinois, 1671, Bibliothèque nationale.