superbe maison, où l’on voit l’inscription suivante : Ex liquidis solidum, inscription assez comique dont un des quarante immortels fit les frais. Quel est le dieu que ce cabaretier doit adorer ? La sottise, la frivolité et l’envie de rire. »
Cette « renommée » a continué sans interruption, évidemment ; je ne sais si elle existe encore en 1903, mais en 1848, quand j’étais étudiant, de même qu’on allait piquer une prune chez la mère Moreau, de même on allait prendre le ratafia à une vieille renommée dont je ne soupçonnais pas alors l’origine, mais qui était dans l’avenue de Neuilly, à gauche, assez près du pont.
Au chapitre IV du Second rang du Collier (Revue de Paris du 1er février 1903, p. 544), l’auteur de ces très intéressants souvenirs parle de « l’engouement de Pie IX pour Paul de Kock et de sa fameuse question : (Connaissez-vous Paolo di Koko ?) que le Saint-Père posait à tous les visiteurs français ».
Or, le facétieux écrivain susdit était bien démodé sous le pontificat de Pie IX (qui parlait d’ailleurs le français). C’est son prédécesseur, Grégoire XVI (1831-1846) qui faisait ses délices de Paul de Kock, dont il italianisait le nom.