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le second rang du collier

titre de : « Mon dernier espoir », que je t’avais donné… Mon dernier espoir sera trompé, comme tous les autres.

— Non, non, père, ne me l’enlève pas ! m’écriai-je en me jetant à son cou. J’ai peur de t’enlever, moi, des illusions… Mais je te promets d’essayer, dès que j’aurai trouvé une idée.

— Eh bien, je te le laisse, jusqu’à nouvel ordre, me répondit-il en m’embrassant.



Une après-midi, mon frère vint à Neuilly, avec son camarade Rodolfo, dans l’intention d’aller faire un tour en canot sur la Seine. Mon père était à Paris ; ma mère cousait dans sa chambre et ne se dérangea pas pour les nouveaux venus.

— Venez donc avec nous, disait Rodolfo ; nous resterons à peine une heure, on ne saura même pas que vous êtes sorties.

— Il vaudrait peut-être mieux demander la permission.

— Jamais de la vie !… Sur l’eau !… On pousserait de beaux cris ! s’écria Rodolfo.

— Nous serons joliment grondées.

— Vous manquez d’héroïsme, laissa tomber notre frère Toto, de son air flegmatique.

— Tant pis, allons !…

Et nous voilà descendant l’escalier, sournoi-