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Page:Gautier - Le Troisième Rang du collier, 4e éd.djvu/240

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LE COLLIER DES JOURS

— On dirait qu’il a un palais en fer-blanc ! s’écrie Villiers.

Notre aimable hôtesse nous donne des explications détaillées sur son invention, avec des exemples à l’appui, d’une voix qui sonne comme une cloche.

C’est Servais qui comprend le premier et s’assimile le procédé : il l’essaye et obtient des beuglements très remarquables.

— Le plus curieux, dit Richter, c’est que ce système que ma chère mère a trouvé supprime toute fatigue : on peut ainsi user de sa voix indéfiniment.

Et Richter nous chante, pour preuve de ce qu’il affirme, tout le troisième tableau d’Or du Rhin.

Quand nous avons pris congé de nos hôtes, nous nous efforçons à qui mieux mieux, sur le chemin de la gare, en wagon, à chanter du palais, et cela, en une cacophonie scandaleuse !…