palais de Césarée ; elles sont cependant assez luxueuses et agréables.
— J’accepterais volontiers, car rien n’est plus plaisant que de se baigner en compagnie ; mais la messe du roi va bientôt sonner, et il faut que je retrouve l’esclave abyssin avant de me rendre au château, en grand apparat, pour y conduire l’ambassadeur.
— Adieu donc, chevalier ! Soyez merveilleusement prudent et circonspect en cette très difficile affaire.
— Ne craignez rien, dit Homphroy : je serais mortellement navré de tout ce qui pourrait vous nuire, car, autant je vous jalousais tout à l’heure, autant je vous aime à présent.
Les deux jeunes hommes se regardèrent en souriant, et, avant de se séparer, ils s’étreignirent et se baisèrent sur la bouche fraternellement.