Il était déjà à la mode et du bel air d’afficher de l’impiété et de faire l’esprit fort. Je n’affirmerai pas que Cyrano donna dans ce travers ; cependant il en fut accusé, comme presque tous les beaux esprits du temps ; ce qui servit à motiver cette imputation, ce sont quelques passages de sa tragédie d’Agrippine, où sont ouvertement et énergiquement exprimées des maximes d’athéisme comme celles-ci :
TERENTIUS. Tu connois cependant que Rome est monarchique, SEJANUS. Il ne tombe jamais en hiver sur la terre ; TERENTIUS. Ces dieux renverseront tout ce que tu proposes. SEJANUS. Un peu d’encens bruslé rajuste bien des choses. TERENTIUS. Qui les craint… SEJANUS.
TERENTIUS. Mais, s’ils n’en étoient pas, cette machine ronde… |