Page:Gautier - Les Princesses d’Amour.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
146
LES PRINCESSES D’AMOUR

de l’enclos et piétine les fleurs ravissantes. Hélas ! hélas ! les sentiments les plus subtils, vont être pétris avec la boue et le sang !

« Dans l’alcôve désertée, les cordes de la lyre, avec un tintement lugubre, se brisent d’elles-mêmes !

« L’angoisse serre ma gorge ; pourtant mes larmes ne peuvent pas couler : l’ouragan déchaîné ne laisse pas tomber la pluie !



« Comment durcir nos cœurs ? comment retrouver l’énergie et la force, après ces longues années de voluptueuse mollesse ? Les sabres, aux gardes embellies d’oiseaux d’or et de fleurs