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LES PRINCESSES D’AMOUR

fiers et indignés ; méconnaissables, sous l’habit de guerre ! Le cœur cuirassé aussi, car voilà que vous brisez l’interminable adieu de désespoir !…

« Il n’y a plus que le bruit des pas qui s’éloignent… des pas sans retour… hélas !…

« La face contre terre, je mords mes cheveux, pour étouffer mes sanglots.



« La honte et l’orgueil me relèvent, pourtant. Vais-je donc crier, sous la douleur, comme une simple femme des rizières, moi princesse, de l’illustre clan de Nagato, fille d’honneur de notre suzeraine ?…

« Ah ! c’est que l’amour venait d’é-