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LES PRINCESSES D’AMOUR



« Des blessés, des mourants, en défilé lugubre, à présent ; en travers des chevaux, sur des branchages, on les apporte au château. Les salles s’emplissent, et, en un instant, les nattes blanches du sol deviennent des nattes rouges.

« Le cœur tordu de désespoir, nous essayons, en vain, de soulager. Nos frêles mains, ne peuvent arrêter tout ce sang ! Oh ! les effrayants visages de souffrance ! les pâleurs de damnés ! cependant, si on entend des râles, aucun de ces héros, ne laisse échapper un gémissement.