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LES PRINCESSES D’AMOUR

qui me caresse. Je viens ! je viens ! mais pas ici, que mon sang ne se mêle pas à ce sang vil. Dans le jardin, à l’air libre ; pour nous envoler plus vite !



Un long silence régna, quand Jeune Saule eut cessé de lire. Toutes les femmes, réfléchissaient profondément, sur ce qu’elles venaient d’entendre ; quelques-unes essuyaient des larmes.

Très rêveuse aussi, Jeune Saule roula lentement le manuscrit et le replaça dans son étui de laque.

Ce fut l’Oiseau-Fleur, qui la première releva le front.

— Après une aussi terrible histoire,