Page:Gautier - Les Princesses d’Amour.djvu/255

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
248
LES PRINCESSES D’AMOUR

bruyamment, buvaient à leur santé.

— Combien d’incendies après la défaite, répondait Kantaro à une question de son nouvel ami : le compte en est infernal. Trente-sept mille et quatre cents maisons, cent quinze temples de Bouddha, soixante du Shinto, dix-huit grands palais des nobles de la cour, quarante-quatre châteaux de daïmios, six cents demeures de samouraïs, dont la mienne, quarante ponts, trois théâtres, mille magasins, quatre cents maisons de pauvres, et même un village de mendiants. Ne croyez pas que j’exagère, cette merveilleuse statistique est officielle.

— Savez-vous quels sont les quarante-quatre châteaux de daïmios ?

Oï-Kantaro fronça son front couturé,