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LES PRINCESSES D’AMOUR

cela, dit Yamato, là, où nous allons, on aime la simplicité.

Arrivant de province, les deux jeunes gens étaient vêtus à la japonaise, ce qui n’est pas trop ridicule encore, même à Tokio.

Plusieurs djinrichichas s’étaient rangés le long du trottoir. Yamato fit monter le prince dans l’un d’eux et monta dans un autre, après avoir dit un mot, tout bas, aux coureurs, qui s’élancèrent bon train.

Ils traversèrent tumultueusement la ville, à travers l’encombrement des rues ; puis, dans les quartiers plus tranquilles, roulèrent de front, presque sans bruit, purent échanger quelques mots, à voix haute.

— Comme c’est loin ! disait le prince.