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LES PRINCESSES D’AMOUR
nir de ses voluptueuses grâces, si tôt détruites :
« Puis, lève les yeux, vers ce qui survit, et souris-moi, à travers les nues. »
L’Oiseau-Fleur, termine ainsi, un long poème, son testament d’amour. Pour elle, tout est fini. Le terme de sa liberté est atteint. À la fin de cette journée, on doit lui présenter l’amant nouveau, qu’elle ne peut éconduire, qu’en lui offrant une morte. Tout a été minutieusement fouillé chez elle, on a enlevé les objets pouvant tenir lieu d’armes, même les épingles de métal, destinées aux coiffures ; mais elle a su dissimuler le poignard, présent nuptial du jeune prince. Elle n’a pas voulu se frapper avec une autre arme.