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LES PRINCESSES D’AMOUR

pas du tout de la vie vulgaire et laisse diriger le cérémonial du palais par les personnes de sa famille et par ses vassaux. Ceux-ci, d’après les apparences, doivent être d’humeur joyeuse.

Le jeune homme parlait avec volubilité et faisait beaucoup de gestes, afin d’étourdir son compagnon, pour l’empêcher de voir les gigantesques lanternes, un peu perdues dans la poussière soulevée par tant de pas, sur lesquelles on pouvait lire, en caractères chinois : « Yosi-Wara Daï-Mïozin. »

Ils franchirent ainsi la grande porte appelée : Omon, et pénétrèrent dans la Cité d’Amour.