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LES PRINCESSES D’AMOUR

une petite salle, où il n’y avait personne.

À terre, quelques beaux coussins brodés, une boîte à fumer en laque d’or et un plateau, chargé de tasses et de flacons ; sur les cloisons, de bois rare, des kakémonos, signés de noms connus et, sur des étagères, des albums et des livres.

Au grand effroi de Yamato, le prince alla droit à ces livres, avec l’avidité naïve de l’homme d’étude.

— Nous sommes perdus cette fois, murmura l’étudiant ; les sujets, peu respectables, de ces joyeux volumes, vont démasquer, trop tôt, notre supercherie.

Cependant, en apercevant le titre d’un album, qu’il poussa aussitôt dans les mains de San-Daï, avec une grimace malicieuse, il se dit en lui-même :