Page:Gautier - Lucienne, Calmann Lévy, 1877.djvu/17

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entre ses mains les lettres de son ancienne amie. Elle était surprise de regretter aussi vivement la première période de sa vie.

Tandis que sa maîtresse rêvait ainsi, Jeanne allait et venait du salon à la chambre, terminant les préparatifs de départ, demandant de temps à autre quelques instructions à Lucienne qui lui répondait distraitement.

Enfin la jeune femme, renonçant à ranger ses papiers, se mit au lit, et, après avoir lu quelques pages d’un roman nouveau, elle s’endormit, impatiente d’être au lendemain.