Page:Gautier - Mémoires d'un Éléphant blanc, Armand Colin et Cie, 1894.djvu/170

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Moukounji ne songea pas d’abord à aller voir M. John Harlwick ; il ne comprenait pas ce que pouvait lui vouloir le directeur du Grand Cirque des Deux Mondes ; mais le hasard, sans doute, fit que, pendant deux jours, le travail nous manqua presque et nous dûmes à peu près jeûner. C’est alors qu’il se rappela l’invitation de M. Oldham. Il pensa que M. John Harlwick, s’il n’avait rien de sérieux à lui proposer, s’apitoierait tout au moins sur son sort et lui donnerait quelque aumône. Il me recommanda — et c’était une recommandation bien superflue — la sagesse et la patience, et il se rendit à l’Hôtel Victoria.