Page:Gautier - Mémoires d'un Éléphant blanc, Armand Colin et Cie, 1894.djvu/88

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friandise ; puis je rentrais au palais et mon premier soin était de chercher la petite Parvati : je la trouvais au milieu de ses nourrices et de ses servantes, dans les bosquets de jasmins et de roses ; alors je la contemplais de loin avec une admiration et un bonheur extraordinaires.

Je la vis ainsi lentement s’épanouir de jour en jour et de mois en mois ; bientôt elle se roula sur la mousse fleurie, marcha comme un jeune animal, puis se mit debout, essaya ses premiers pas entre des bras tendus.