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Chapitre XIV
JEUX D’ÉLÉPHANT
Quel paradis que ces années pendant lesquelles je fus l’esclave de cette enfant !
Elle m’avait accepté tout de suite et une entente extraordinaire s’était établie entre nous. Elle commençait à parler, et par elle, sans peine aucune, j’apprenais l’hindoustani. Jusque-là, un interprète qui n’avait presque pas d’autres fonctions que de me traduire en siamois ce que je devais comprendre, avait été attaché à mon service. J’avais bien retenu quelques mots, mais trop peu, et rarement une phrase entière ; tandis qu’avec Parvati, qui lentement et sûrement découvrait le langage, je le découvrais aussi.
J’étais celui à qui elle parlait le plus, et tant que je n’avais pas compris ce qu’elle voulait dire, avec obstination elle répétait les mots.