Page:Gautier - Quand on voyage.djvu/87

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tourne : quelques fous risquaient autrefois cette périlleuse promenade, bonne pour des couvreurs de profession.

Monté sur le faîte, nous n’aspirions plus qu’à descendre, comme dit le vers de Corneille, et, traversant les lises, moitié à sec, moitié dans l’eau jusqu’à la cheville, tantôt porté à dos d’homme, quand l’eau devenait trop profonde, tantôt en cabriolet, nous arrivâmes à la pointe de Roche-Torin, où nous attendait notre voiture, un peu las, mais très-content de notre journée.