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acte deuxième

se jette sur Parsifal, mais le fer divin ne peut pas atteindre celui qui est demeuré pur, il reste suspendu miraculeusement au-dessus de lui. Le jeune héros s’empare de l’arme et trace dans l’espace la figure de la croix,

À ce signe, le château magique s’écroule et disparaît, le jardin se dessèche, les jeunes filles comme des fleurs mourantes, se courbent et s’affaissent, l’on ne voit plus qu’un désert aride et au loin les profils bleuâtres et les pics neigeux des montagnes.

Parsifal, enjambant les décombres, s’éloigne en jetant à la Pécheresse une dernière parole d’espérance.