Page:Gautier - Tableaux de Siége.djvu/163

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son nid au printemps, la corniche du palais sur laquelle on lisse sa plume au soleil, la mansarde qui encadre la jeune ouvrière penchée sur son travail, on alla chercher la sécurité au loin.

On ne voit plus aujourd’hui un seul moineau à Paris. Tous n’ont pas été tués, espérons-le. En quelques coups d’aile on monte au-dessus de la portée du plomb. L’oiseau ne subit pas cette fatalité de la pesanteur, et il peut toujours fuir la terre dans le ciel. — Heureux privilège !