Page:Gautier - Tableaux de Siége.djvu/265

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au fronton desquels on lit aujourd’hui : « A toutes les gloires de la France, » et passait en s’arrondissant par l’axe de la statue moderne du grand roi, dont la figure est de Petitot et le cheval de Cartellier. Roi et cheval sont d’un affreux style troubadour et font regretter avec amertume cette grille monumentale richement dorée et ornée de deux beaux groupes de Coysevox et Tuby, — l’Abondance et la Paix, — qu’on a reportés sur les coins en retraite de la terrasse, terminant la cour du côté de la place d’Armes, où personne ne les aperçoit.

Cette disposition était certes préférable à l’arrangement qu’on y a substitué. Deux autres grilles, dont on peut distinguer encore les arrachements, et qui se continuaient dans les entre-colonnements des pavillons, fermaient la cour des Princes et la cour de la Chapelle, qui accompagnent latéralement la cour de Marbre. Le palais proprement dit se trouvait de la sorte tout à fait clos et circonscrit dans ses limites.

De chaque côté de la cour d’honneur, qui formait autrefois comme le vestibule de la cour royale, précédant elle-même la cour de Marbre s’élevaient et s’élèvent encore de grands bâti-