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Page:Gautier - Une larme du diable.djvu/50

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Scène IX.


L’allée du parc


JEHAN LAPIN.

Je me frotte la moustache avec la patte parce que mon amie va passer ; il faut que mon poil soit lustré et ma fourrure sans tache. Je n’ai jamais connu de lapine aussi petite maîtresse.

LE COLIMAÇON.

Ô charmante rose ! je t’aime ! Permets que je te baise à la bouche et au cœur ; tu es pleine de délices et je me pâme rien qu’à t’approcher.

LA ROSE.

Fi donc ! pouah ! pouah ! Veux-tu me laisser avec tes vilains baisers pleins de bave.