Page:Gautier - Une nuit de Cléopatre.djvu/23

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nouvelle reparut pour la première fois en 1839, après Une larme du Diable ; elle entra ensuite, en 1845, dans les Nouvelles de Théophile Gautier, volume dont elle n’est plus sortie. La fin du chapitre II se termine dans la Presse par ces mots « Dans quel dessein ? » La fin du douzième paragraphe du chapitre IV était primitivement différente ; voici sa première version :

« Quant à Méiamoun, il avait le teint ardent et lumineux d’un homme dans l’extase ou dans la vision ; on voyait qu’il se disait en lui-même comme le héros d’une pièce moderne :

Donc je marche vivant dans mon rêve étoilé[1]. »

Un opéra en trois actes, extrait de cette nouvelle, a été écrit par M. P. J. Barbier pour Victor Massé. Il n’a été représenté que le 25 avril 1885.

L’éditeur Ferroud, qui a déjà puisé dans les Nouvelles de Th. Gautier le Roi Candaule pour en faire une édition de grand luxe que les bibliophiles ont si bien accueillie, donne aujourd’hui

  1. Ruy Blas.