semaine sera donc pour moi la vie entière ! Point d’asile contre la honte ; que vais-je devenir ?
J’oubliais le réchaud de Marie !
Mourir si jeune, c’est affreux ! Et cependant la mort vaut mieux que l’existence que j’ai en perspective. Oh ! oui, je mourrai !
J’ai passé toute la nuit en prières. Ce matin, le soleil levant m’a fait voir deux têtes derrière le rideau de la fleuriste ; c’est dimanche, elle part pour la campagne avec son amoureux ; elle sera heureuse tout le jour, et elle rentrera sans remords.
Mais on frappe aussi à ma porte ; on vient me chercher. C’est lui ! Que le souvenir de Marie me protège ! N’est-ce pas, mon Dieu, que vous me donnerez le courage de ne pas ouvrir ? . . . . . . . . . . . . . . . .