Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/107

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Nous rentrâmes dans le salon ; et mon oncle ayant appris que Casimir jouait aux échecs, lui proposa de faire sa partie, ce qu’il accepta aussitôt. Le reste de la société se plaça autour d’une table à travailler.

Léon et Adrien causaient en marchant dans le salon.

La conversation s’anima insensiblement et devint générale. On parla d’affections, de sermens, d’engagemens sacrés : Léon amenait toujours ces sujets-là. Adrien avançait, comme sa doctrine, que rien n’est plus sacré qu’une promesse, que rien ne pouvait nous affranchir de nos sermens, qu’un honnête homme n’avait que sa parole, et que l’honneur y était lié au péril de la vie.

Léon. Voilà du fanatisme ; je n’ad-