Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/12

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m’engageait à ne point pleurer devant mon oncle, de crainte de lui déplaire ou de l’affliger, et j’étais obligée de me dérober aux yeux de tout le monde pour aller verser des larmes sur un père et une mère tendrement aimés, qui avaient consacré leurs soins à mon éducation, et à celle de leur fils.

Après avoir acquitté les dettes de son frère, M. de Saint-Albe envoya son neveu Eugène auprès d’un ancien ami, qui le reçut avec bonté et le plaça dans une maison de commerce, espérant qu’un jour ce jeune homme pourrait parvenir avec l’aide du crédit et de la réputation de son oncle.

Quant à moi, il ne me souffrit près de lui qu’à cause de ma ressemblance avec une de mes tantes dont