Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/153

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tait son neveu. M. de Saint-Albe, accoutumé au ton de sa gouvernante, l’écoutait sans s’émouvoir, ou lui ordonnait de se taire.

Un matin, en apportant son café, elle crut le moment favorable, et commença à peu près dans ces termes :

Madame Blanchard. En vérité, Monsieur, vous, devez être content d’avoir si bien réussi pour la mariage de mademoiselle Albertine. Que de fêtes nous allons avoir ! » Je dessinais dans un cabinet voisin, il n’avait point de sortie secrète ; on parlait de moi, j’écoutai.

Mon oncle. J’espère que tout le monde sera aussi content que moi.

Madame Blanchard. Ah ! Monsieur, il y a une personne que je plains bien, et qui ne sera pas ici.